Le Groupe de la Banque mondiale prévoit investir et mobiliser 150 milliards de dollars pour l’Afrique pendant cinq ans. En effet, la BM veut accompagner l’Afrique dans la reprise économique post-pandémique. Cependant, ces engagements se feront sous forme de dons et de prêts de longue durée à taux zéro d’IDA-(Association internationale de développement).
L’annonce a été faite lors du sommet de Paris consacré au financement des économies africaines. En effet, le président du Groupe de la Banque mondiale, David Malpass, indique que son organisation veut assister l’Afrique.
Le Groupe de la Banque mondiale aide les pays à acheter et distribuer les vaccins. La Société financière internationale (IFC) appuie le secteur privé dans la région pour créer des emplois dans des secteurs essentiels. Notamment les industries manufacturière et agroalimentaire. L’IFC aide aussi les sociétés pharmaceutiques à développer leurs capacités de production de vaccins dans la région et soutient des modèles économiques innovants pour élargir l’offre en matière de tests et de traitements.
Dès le début de la pandémie de Covid-19, la Banque mondiale a mis plus de 24 milliards de dollars. Pour soutenir leurs systèmes sanitaires et la reprise économique, le conseil des administrateurs a accordé 12 milliards de dollars. Cela dans le but d’appuyer les efforts de vaccination à travers le monde.
Qui sont concernés ?
À ce jour, 38 pays d’Afrique (dont 18 en Afrique de l’Ouest et centrale) ont demandé l’appui de la Banque mondiale pour des projets de financement des vaccins.
Six de ces projets ont déjà été approuvés en Afrique, notamment pour le Cap Vert, la Côte d’Ivoire, la Gambie. Et pour de nombreux autres cas, l’approbation est prévue dans le mois à venir.
Malheureusement, l’offre de vaccins dans la région constitue un obstacle encore plus contraignant que la question des ressources. De nombreux pays disposent de fonds pour acheter des doses de vaccin, mais aucune livraison rapide n’est disponible.
Le retard pris dans le déploiement des campagnes de vaccination dans les pays en développement accentue les inégalités mondiales. Et du coup laissant des centaines de millions de personnes âgées et vulnérables exposées au risque. J’ai appelé à plusieurs reprises les pays qui devraient avoir des stocks de vaccins excédentaires à partager dès que possible. Précise D. Malpass.
Ainsi un coup de main pour leur surplus avec les pays en développement qui disposent de programmes de distribution.
D. Malpass insisté sur le besoin d’une plus grande transparence dans l’établissement des contrats entre les gouvernements. Aussi les compagnies pharmaceutiques ainsi que les organisations impliquées dans la production et la distribution des vaccins. Ici les financements vont être alloués efficacement, et les pays sont en mesure de planifier la livraison et le déploiement.
Un Portail en ligne complet
Dans cet esprit, la Banque mondiale a lancé un portail en ligne complet pour accéder aux informations concernant les projets. Même y compris les opérations de financement au niveau de chaque pays. Ce portail comprend également les résultats de l’évaluation de l’état de préparation des pays pour le déploiement des vaccins. Déjà accompagné dans plus de 140 pays au cours des six derniers mois.
D. Mal encourage ces pays et les médias centrale et de l’Ouest à consulter ce portail. Aussi à glisser des commentaires.
Signalons que les informations recueillies via les remarques du président de la Groupe de la Banque mondiale David Malpass. Préparées à l’occasion de la table ronde régionale avec les médias de l’Afrique centrale et de l’ouest.
Par Blandon Uwamahoro
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