Treize chefs d’État et des gouvernements de l’Afrique se sont engagés à relancer l’économie du continent. Ils ont conclu dernièrement lors d’un sommet d’un jour à Abidjan, d’accélérer la reprise économique. Le but est ainsi de surmonter les chocs de la pandémie de COVID-19. Par ailleurs, l’Association internationale de développement (IDA-20) en tient compte.
Dans une déclaration commune pendant la réunion, les chefs d’État et des gouvernements de l’Afrique ont rappelé leur rôle décisif. Par conséquent, s’engageant directement dans la reprise économique en créant d’emplois et des investissements dans le capital humain.
Les décideurs de l’Afrique accompagneront des entreprises pour plaider une 20e reconstitution substantielle des ressources primordiales.
IDA est incontournable en finançant pour la plupart des pays d’Afrique
« Le processus de financement qui commence à Abidjan cette semaine, se terminera à la fin de cette année. Avec une politique et des instruments de financement pour soutenir des projets spécifiques dans les 74 pays. Annonce un communiqué d’ensemble.
Ce dernier poursuit «l’objectif de cette 20ème reconstitution des ressources de l’IDA est de mobiliser une enveloppe d’au moins 100 milliards de dollars. Ce qui représente le montant le plus important enregistré au cours de l’histoire de l’IDA.
C’est l’occasion de démontrer que la solidarité est effectivement essentielle pour le bien de tous.» Alassane Ouattara, le président de la République de Côte d’Ivoire intervient.
Sur le fonds de l’emploi, les dirigeants se sont engagés à soutenir le développement du secteur privé. En insistant sur le renforcement de la productivité. A travers la généralisation de la numérisation de la mécanisation et de l’industrie manufacturière en Afrique.
Concernant le capital humain, le communiqué montre clairement que les dirigeants sont pour les vœux des systèmes éducatifs favorisant l’acquisition.
Ainsi que l’utilisation des compétences nécessaires pour les systèmes de santé modernes.
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Les Chefs d’État soulignent leur détermination
Ils ont insisté sur la maximisation indispensable des ressources. Tant financières intérieures qu’extérieures estimées à 285 milliards de dollars.
Ils ont aussi indiqué que leurs efforts accrus de mobilisation des ressources intérieures ne suffiraient pas.
Cependant, un appel à une 20e reconstitution des ressources de l’IDA de 100 milliards de dollars est lancé. Et à la fin de l’année 2021 pour concrétiser les aspirations des pays africains.
«Les chefs d’État africains ont abordé aujourd’hui l’impact de cette pandémie dans leurs pays. L’IDA est un acteur pour apporter des solutions de financement et de relance.» Affirme Axel van Trotsenburg, directeur général des opérations de la Banque mondiale.
Etaient présents les dirigeants de l’Angola, Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Cameroun, Ethiopie, Ghana, Guinée Equatoriale, Guinée Bissau et Kenya. Libéria, Madagascar, Mauritanie, Mozambique, Niger, Nigéria, l’Ouganda, la République Démocratique du Congo, Rwanda, Sénégal, Soudan, Tanzanie Togo participaient à ce sommet.
Depuis sa création en 1960, l’IDA a fourni près de 422 milliards de dollars pour financer des investissements dans 114 pays. Au sein du Groupe de la Banque mondiale. : IDA.banquemondiale.org #
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À propos de l’Association internationale de développement (IDA)
Erick-E Manirakiza