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JUSTICE

Affaire meurtre du Général Kahimbi : le TGI acquitte tous les prévenus notamment la veuve

Le Tribunal de Grande Instance (TGI) de Kinshasa/Gombe vient de rendre son verdict dans l’affaire du meurtre du Général Delphin Kahimbi, ancien patron des renseignements militaires des FARDC. Dans son arrêt rendu ce lundi 7 juin 2021, le TGI a disculpé tous les prévenus cités dans cette affaire notamment Brenda Nkoy, la veuve du défunt qui était soupçonnée, par le Ministère public, d’homicide volontaire par préméditation.

Parmi les incriminés, 4 autres personnes ont été blanchies. Il s’agit notamment de Claudine Aminata et Jeannot Amudiandroy, respectivement jeune sœur à l’amie de la veuve et domestique qu’elle lui avait amenée. Le grief mis à leur charge était complicité dans la commission de ce meurtre. Soupçonné par l’auditeur général des FARDC d’avoir participé à ce forfait, les deux pasteurs qui sont Jérémie Kuminuna et Olivier Albert Makita s’en sortent relaxés.

Le ministère public avait requis des peines allant de quinze et vingt ans à la peine de mort contre les prévenus du meurtre du Général Delphin Kahimbi, ancien chef de renseignements militaires. Le réquisitoire a été prononcé à l’audience publique de jeudi 27 mai devant la même juridiction à la prison centrale de Makala, après plaidoiries. Les prévenus avaient plaidé non coupables, alléguant que le ministère public n’avait pas démontré leur culpabilité.

Le Général major Delphin Kahimbi a été retrouvé mort le 28 février 2020 à Kinshasa. Un an déjà que le Général Delphin Kahimbi est mort dans des circonstances qui n’ont toujours pas été élucidées. Il avait été interpellé le 20 février 2020 par la Direction général de migration (DGM), alors qu’il s’apprêtait à s’envoler pour l’Afrique du Sud. Deux jours avant sa mort, il a été suspendu.

Le Général Delphin Kahimbi, présenté comme un proche de l’ancien président Joseph Kabila, a occupé la fonction de chef d’Etat-major adjoint des FARDC en charge de renseignements militaires pendant six ans. Avant cela, il avait été successivement commandant second en charge des opérations Kimya 2 au Sud-Kivu et commandant second en charge des opérations et renseignements de la 34è région militaire au Nord-Kivu.

Stéphie MUKINZI

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