Au Cameroun, les autorités ont répondu à la polémique suscitée par l'expropriation d'environ 70 familles, dans le centre-ville de Douala, la capitale économique. Deux semaines après la destruction de leurs habitations, le 14 mai, dans le quartier Dikolo-Bali, le gouverneur de la région du Littoral s'est adressé à elles, samedi 28 mai et leur a annoncé l'arrêt immédiat du chantier ainsi que la mise sur pied d'une commission ad hoc.
Cette commission dispose d'un mois à compter de ce lundi 30 mai pour remettre son rapport. Elle est chargée de revoir au cas par cas les compensations proposées aux familles.
Cependant, pour l'un de leurs représentants, Patrick Moundissa Bell, il est « inimaginable de quitter ces terr...